Karine Coilier est une jeune entrepreneuse qui a récemment créé la boutique de lingerie À Cœur de Soie au Loroux-Bottereau (44). Cet espace offre un accompagnement unique et une sélection pointue de sous-vêtements de qualité. Maison Flora a la chance de pouvoir y exposer certains modèles et de faire bénéficier ses clientes des conseils de Karine.
Aujourd’hui, Karine s’ouvre à nous en présentant son parcours et les défis de sa boutique spécialisée.
Peux-tu te présenter Karine ?
Bonjour, je m’appelle Karine Coilier, j’ai 49 ans et je suis Maman de trois enfants. Je suis la jeune créatrice d’une entreprise depuis novembre 2022, une entreprise de lingerie féminine et masculine.
Je privilégie les marques françaises et, si possible, un maximum celles qui fabriquent en France. Je dis « maximum » car certaines marques ne fabriquent pas tout en France… Certains modèles sont conçus en France et généralement fabriqués en Tunisie par exemple.
Peux-tu nous partager ton histoire et celle de ta boutique de lingerie ?
J’étais une ancienne VRP multicartes en lingerie et dans les grands vins de France. Je travaillais beaucoup avec des marques telles que Chantal Thomass, Eres, Christian Lacroix, Yves Saint Laurent, etc. Je sillonnais tout le grand Ouest.
J’ai arrêté suite à un accident de la vie et la naissance de ma dernière fille. J’ai ensuite effectué une reconversion professionnelle qui m’a amenée à travailler à La Poste. J’ai travaillé au centre de tri, aux guichets, j’ai livré des courriers et des colis : j’ai fait un peu de tout à La Poste !
Et puis… un ras-le-bol ! Un vendredi soir, je suis rentrée chez moi en me disant « Stop ! J’en ai marre. Je me lance ! » Cela faisait des années que l’idée de retourner dans la lingerie me trottait dans la tête. Et me voilà arrivée au Loroux-Bottereau !
Comment travailles-tu pour créer une expérience confortable et accueillante pour tes clientes, compte tenu de la nature intime des produits ?
Je n’accueille pas toutes les clientes de la même façon. J’écoute leurs besoins et je fais essayer plusieurs modèles pour que ce soient, in fine, elles qui choisissent en fonction de leur confort et de leur budget.
Mais proposer un modèle ne se résume pas à cela. J’aime raconter l’histoire de la marque, du modèle, de la matière utilisée. Ce n’est pas seulement un sous-vêtement, c’est un ressenti pour chaque femme. Je ne fais pas que vendre un modèle, c’est aussi une sensation. La sensation ne sera pas la même avec une microfibre, de la dentelle recyclée, de la soie, ou encore un tulle brodé. C’est complètement différent. Ça peut dépendre du mode de vie, de ce que l’on aime et de l’intimité du couple aussi.
As-tu une petite histoire liée à ton expérience en tant que responsable de cette boutique de lingerie ?
J’en ai tellement… Je pense notamment à une femme qui vient toutes les semaines avec son petit chien pour se changer les idées. Elle arrive en me disant « Je viens vous voir parce-que là ça va pas, il faut que je vienne faire mon petit tour ». C’est son petit plaisir, elle se balade dans la boutique et repart toujours avec quelque chose qui lui réchauffe le cœur.
Aujourd’hui, j’ai accueilli un monsieur. Malheureusement sa femme a fait une rechute de cancer du sein. Il était désolé pour sa femme. Il est venu pour lui acheter une nuisette en me disant « Je vais lui prendre une nuisette, ça va lui faire du bien ». Ça m’a profondément touchée car je les connais tous les deux et je sais que c’est un couple très fusionnel. Accueillir cet homme, tout seul, m’a émue. C’est beau ! C’est des belles histoires la lingerie. Ce n’est pas qu’un produit, c’est des sensations, c’est de l’intimité.
Ce sont de belles histoires qui donnent un vrai sens à mon métier. Ce sont ces histoires qui me font dire que je sers à quelque chose. Et j’en aurais tous les jours des histoires à vous raconter.
Actuellement, tu exposes des modèles Maison Flora dans ta boutique au Loroux-Bottereau. Quelles ont été tes motivations pour travailler avec nous ?
J’ai choisi Maison Flora pour plusieurs raisons. Maison Flora, déjà, parce-que c’est une jeune entreprise et parce-que c’est nantais. Il faut faire marcher le local. Je crois en Maison Flora. Je pense que c’est une marque qui vaut la peine d’être mise en avant. Et puis, on s’entend bien avec Florence aussi !